IRANIA
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La sorcière criait et se débattait mais les chaînes qui la retenaient au poteau étaient trop solides et la drogue qu’on lui avait donnée entravit ses pouvoirs. Le juge énonça les faits d’accusation : hérésie, pacte avec le diable, sorcellerie ; un voisin la dénonça même pour une bourse d’or que lui donna l’évêque après la ‘’cérémonie », ce que n’aviat pas prévu le paysan c’est que l’évêque n’aimait pas les témoins : lorsque ce géneur ouvrit la bourse, le bourreau lui cassa les vertèbres. La femme brûla donc devant les yeux de son fils et la douleur de la sorcière fut telle que tout le monde la ressentit. Möebius était longtemps resté après que sa mère eut brulé et il avait tout entendu : l’évèque était un menteur et un mot subsistait dans sa tête : Vengeance, il ne pleurait plus ce n’était plus le temps. Cependant s’il voulait se venger, il fallait qu’il vive, qu’il se protège et pour cela, il se rappela, sa mère lui avait parlé d’un endroit, caché au-delà des mers et des océans, un endroit ou on ne pouvait aller que si on y était déjà venu : Irania, la vile des sorciers…. Sa mère lui avait aussi parlé d’un homme qui lui pourrait l’y emmener si elle ne pouvait plus le faire, cet homme était donc sa seule chance de vengeance.
Möebius retourna dans sa maison et découvrit que les soldats étaient passés avant lui, même s’ils n’étaient pas riches, tous les objets de valeurs avaient disparu, il prit le couteau qui avait appartenu son père et qui, étrangement, n’avait pas disparu, ilprit aussi son briquet en amadou, de l’eau et des provisions ; Il repensa aux moments qu’il avait passés avec sa mère : le sourire de sa mère, la voix de sa mère. Luvian avit apprit à son fils à lire, à compter, à écrire et la Magie des Plantes, à chaque fois qu’il lui demandait de lui apprendre la magie pou faire du feu, elle refusait car cela faisait remonter son passé. Du sien Möebius ne savait à part que son père,Erik, était un guerrier et qu’il était mort au combat de sa mère il savait qu’elle était une sorcièe et que,auparavant,elle défendait les siens contre l’Inquisition mais quand Luvian rencontra Erik,ils fuyèrent por refaire leur vies. Möebius chassa ces pensées de son esprit et revint à l’instant présent : il devait trouver le vieil homme dont lui avait parlé sa mère.
Il se souvint aussi que le vieil homme habitait dans la forêt, en quelque sorte car sa mère lui avait expliqué sous forme de poème :
Dans la forêt et devant toi
Dans l’ombre de la nuit
Mais à la lumière de la lune
Sur le Rocher qui Pleur
Tu trouveras le Passeur
Mais pour le trouver, il te faudra l’entendre,
Le voir et le comprendre.
Sa mère avait refusé de lui expliqué ce poème, il partait donc avec une grande incertitude. Il glissa son couteau dans son étui qu’il attacha à sa ceinture et partit avec son sac sur les épaules.
Il prit d’abord le sentier puis s’enfonça dans l’ombre des arbres, toutes ses peurs d’enfants ressurgissaient et s’il y’avait des brigands ou des loups ou pire les soldats de l’Inquisition car étant le fils d’une sorcière en le voyant dans la forêt ces soldats l’arrèterait. Il se ressaisit et continua à marcher sans jamais faire attention, il arriva devant une falaise, bon maintenant je fais quoi ? Pensa-t-il.
Pourtant il connaissait la réponse à cette question : il fallait grimper. Möebius commença donc son Ascension lentement car la peur glaçait son corps, le vide l’angoissait, il était terrifié à l’idée de tomber. Soudain son pied glissa….
Il dégringola de quelques mètres mais il réussit à se rattrapper in extremis avant la chute libre et un mort certaine, il essaya de remplacer la peur par la colère et la haine qu’i ressentait et grâce à cela il escalada les derniers mètres et arriva en haut du promontoire il se trouvait dans une clairière et le soleil le revigora, ildécida que c’était assez d’évènements pour la journée et qu’il établirait son campement ici.
Le soleil réveilla lentement Möebius et il se leva bien décidé à trouver ce ‘’Passeur’’, il s’engouffra à nouveau dans la forêt et il marcha plus loin qu’il ne s’en soit jamais crû capable quand soudain il entendit des gémissements ou plutot des pleurs. Il se dirigea vers ces bruits et découvrit une petite grotte, dans cette cavité rocheuse un petit louvetau au pelage noir comme la nuit geignait. L’animal l’aperçu et geignit de plus belle. Notre héros s’avança calmemnt jusqu’à être à une longeur de bras environ de l’animal.
_Calme-toi, je ne te ferai aucun mal.
L’enfant vit que le bébé loup cachait sa patte et il tendit lentement sa main pour examiner le loup, sa patte était recouverte de sang et une pointe de flèche y étaient enfoncée. Notre héros enleva donc cette pointe non sans quelques cris et grognements de l’animal puis lui expliqua qu’il devait s’absenter pour l’aider mais qu’il allait revenir bientôt. Möebius partit chercher des plantes pour faire un onguent et il trouva rapide ment ce qu’il voulai car sa connaissance de la nature était assez importante. Il revint à la grotte et cette fois en le voyant arriver le loup ne bougea pas d’un pouce comme s’il avit compris les paroles de l’enfant. Le garçon mâcha les feuilles pour en faire une pâte qu’il appliqua sur la blessure de son ami à poil. Après que Möebius lui a appliqué l’onguent le louveteau essaya de se relever mais il couina au moment ou sa patte blessée toucha le sol.
_Ne t’inquiète pas, je vais te porter, le rassura-t-il.
Il prit donc le louveteau dans ses bras et ce dernier lui lécha le visage puis ils commencèrent à marcher.
_Puisqu’on va rester ensemble un bout de temps il faut que je te trouve un nom, il réfléchit énuméra plusieurs nom puis finalement dit, Ragnarock ça te plairait ? , Le loup jappa, bon bah c’est Ragnarock.
Au bout de quelques jours, Ragnarock marchait de nouveau et il suivait Möebius comme s’il eut été son ombre mais les recherches elles n’avançaient pas et leurs provisons diminuaient, ils avaient trouvé une rivière hier donc la gourde était pleine mais pour le reste…
Ils s’arrêtèrent pour la nuit devant un drôle de rocher qui possédait des deux gros trous, on aurait dit deux yeux.
Möebius se réveilla brusquement et sortit, par la même occasion, d’un cauchemard terrible où sa mère le brûlait sur un poteau, mais cela n’était qu’un mauvais rêve, rien de plus…
La lune brillait de tous ses éclats comme un diamant dans son écrin noir et Ragnarock grognait dans son sommeil quand notre jeune héros entendit un drôle de bruit, ce son étrange et lui faisit penser à quelque chose, mais quoi ? Il se dirigea vers ce bruit et il arriva sous un arbre. Le bruit continua, c’était de l’arbre que venait le bruit : un aigle! Les aigles ne sont pas des animaux nocturnes et pourtant celui qui était au-dessus de lui s’envola ; Möebius ne chercha pas à comprendre et revint au campement. L’oiseau était revenu ! Et il était perché sur le drôle de rocher.
_Mais…. Ce rocher….
De minuscules veinules argentées sortaient des trous du gros rocher : on aurait dit un rocher qui pleurait…
_Le Rocher qui Pleur, s’exclama l’enfant.
Tout l’espoir de Möebius revint : enfin il aboutissait…
Soudain le jeune sorcier se rémémora le poème…. Sur le Rocher qui Pleur…. si c’était ça le Rocher qui Pleur alors cet aigle était…
_Le Passeur, prononça-t-il à voix haute.
A ces mots l’aigle sauta du rocher et commença à gonfler puis il se métamorphosa en un petit vieil homme. Möebius était bouche bée.
_Bin quoi, t’as jamais vu de Transformation ?
_Je…Non..
_Luvian t’ont pas apprit ?
_Vous avez connu ma mère ?!
_Oui, mais on en reparlera plus tard, tu veux bien ?
_D’accord,et pour répondre à votre question,non elle ne m’a pas apprit.
_Ah bon,c’est étonnant,et sinon que sais- tu faire ?
_Je…Eh bien je fais des remèdes,des onguents avec des plantes.
_Hum, la Magie des Plantes.
_Oui,c’est ça..
_C’est tout ce que tu sais faire ?
_Oui, ma mère n’ a pas voulu m’apprendre autre chose.
_Bon bah on a du pain sur la planche.
_Comment ça ?
_Eh bien, en tant que sorcier tu dois apprendre à maîtriser tes pouvoirs.Bon fait tes bagages et on y va.
_Ou ?
_A Irania bien sûr.Bon aller suit moi.
_Attends,je dois réveiller Ragnarock.
_Qui est-ce ?
_Un ami à moi.
_A-t-il des pouvoirs magiques ?
_Il n’est pas Sorcier.
_Je te demande s’il a des pouvoirs magiques.
_Comment ça ?
_Eh bien,il n’y a pas que les sorciers qui ont des pouvoirs magiques,il y a aussi des Djinns,
les Dévotars, les Passeurs,comme moi, les Anges et bien d’autres encore…
_Non,rigola-t-il,Ragnarock est un louveteau.
_Un animal, je ne savais pas que tu avais un animal.
_Je l’ai rencontré il y a une semaine alors que je te cherchais, il était blessé donc je l’ai soigné avec un de mes onguents et ensuite …et bien…nous nous sommes adoptés mutuellement
Pour confirmer ces faits, le loup jappa.
_Tiens, ton copain et réveillé, alors allons y.
_Comment ?
_A pied, ce n’est pas très loin.
_Je croyais que Irania était caché au-delà des montagnes et des océans.
_Oui, mais nous nous allons au MagiPorteur qui mène à la Ville.
Et tout en marchant vers ce MagiPorteur, le Passeur lui expliqua :
_Sur le chemin je vais t’apprendre les bases de la magie. Alors, qu’en sais tu exactement ?
_Eh bien,à pars la Magie des Plantes…rien…
_Bon, je vais t’expliqué les bases,pour créer du feu par exemple,tu dois imaginer du feu ça s’appelle la Magie de l’Imagination,regarde
Le Passeur ferma les yeux et une petite flamme apparut au bout de son index.
_Tu vois c’est très simple.Par contre pour contrôler le feu,faire poussé une plante ou donner la mort tu dois prononcer une formule ou l’écrire,cela s’appelle le Contrôl Magique,mais cela demande de l’énergie :plus ton Contrôl est puissant,plus tu auras d’énergie mais pluston sortsera puissant,plus l’énergie demandée sera grande.Par exemple,si,àton niveau tu utilisais un sort de Mort tu mourras tout de suite.Mais je vais te montrer.
Il se dirigea vers une rose,leva sa main en sa direction et chanta une courte lintanie.
_Je suis un Passeur et je t’ordonne de grandir.
La plante commença à pousser puis finit par atteindre la taille d’un arbre.
_Ah oui ! Si tu ne te nommes pas, ton sort ne marchera pas,c’est pour cela que les Assassins Magiques sont peu nombreux et c’est aussi pour cela que les noms sont très court chez les sorciers.
Allez,dépêche toi, on est arrivé.
Un grand rocher se tenait devant eux on avait l’impression qu’il avit poussé d’un seul coup, comme un champignon, le Passeur en fit le tour comme s’il cherchait quelque chose et s’exclama quand il trouva.Il décrocha de son cou une clé qu’il inséra dans une fente du rocher puis tourna cette dernière et après l’avoir mis en sûreté il entra dans le gros rocher comme s’il eut s’agit d’une grotte.
Il ressortit juste sa tête et dit à Möebius d’ entrer.Celui-ci refusa d’abord puis après avoir vaincut ses peurs,il prit Ragnarock dans ses bras et entra dans le rocher.
Möebius n’en croyait pas ses yeux,devant lui se tenait le Passeur assis dans un trône d’or incrustés de pierres précieuses et il était entouré de tables remplit de mets et de boisson mais ce n’était pas tout, des colonnes d’argent,d’or et de jade soutenaient le toit de ce palace.
_Mais…..Comment….
_Magie de l’Imagination !!!!
D’un claquemnt de doigt il fit disparaître les tables puis il invita notre héros à le suivre.Ils passèrent plusieurs salles pour arriver au MagiPorteur,c’était une grande salle hexagone qui en son mileu,comportait une grande stèle vierge d’au moins trois mètres.Le Passeur s’en approcha et avec ses doigts y traça d’étranges glyphes dorés.Le grand rectangle de pierre s’illumina et le vieil homme cria : « IRANIA ».La stèle changea de couleur et le Passeur entraîna Möebius et Ragnarock à sa suite….